20 Gros Mots et Insultes en Anglais (best of)

Sommaire

Peut-on imaginer parler une langue couramment sans connaître quelques gros-mots ? La réponse est clairement NON. D’autant plus que de récentes études montrent que les propos grossiers deviennent de plus en plus présents dans la langue anglaise, que ce soit aux Etats-Unis ou au Royaume-Uni.

Dans un article de The Guardian, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le mot « motherfucker » apparaît 678 fois plus souvent dans les livres depuis le milieu des années 2000 que dans les années 1950, « shit » a été utilisé 69 fois plus souvent et l’emploi du mot « fuck » a été multiplié par 168. L’occasion était trop belle donc. 🙂  Je vous propose un tour d’horizon des meilleurs/pires swear words, bad words, cuss words ou encore curse words que le monde anglo-saxon ait à proposer aujourd’hui.

Petite entrée en matière avec un chef étoilé que nous connaissons presque tous !

Les huit gros mots les plus fréquemment utilisés par les anglais (UK)

Nos amis d’Outre-Manche regorgent de noms d’oiseaux pour s’exprimer au quotidien. J’en ai sélectionné huit parmi les plus exotiques ! Attachez vos ceintures, c’est parti !

Shite / Bollocks

Deux petits mots pour décrire l’énervement ou la mauvaise surprise autour d’un évènement inattendu. Ils sont utilisés de la même manière bien que le premier désigne le caca et le second les gonades.

Bugger

Bon, on est dans le trash talk. To bugger veut dire sodomiser quelqu’un. C’est typiquement ce que disent les britanniques énervés ou en colère.

Rubbish

Un mot peu valorisant quand on parle de quelqu’un ou de ce qu’il/elle fait en désignant cela par des « déchets ».

Wanker

To wank désigne le fait de se donner du plaisir tout seul. Donc quand quelqu’un vous traite de wanker, c’est que vraiment vous semblez vous suffire à vous-même.

Choad

Quel joli nom pour parler de quelqu’un en faisant référence à l’organe masculin.

Twat

A la différence du précédant, là on parle de l’organe féminin. Pas flatteur quand on s’adresse à son prochain en l’appelant ainsi (c’est également le cas pour Choad au passage).

Bloody Hell

Autant vous dire que quand vous entendez cela, rien ne se passe comme prévu pour la personne (« enfer sanglant »).

Cunt

Synonyme de twat, ce mot est extrêmement vulgaire et offensant. Attention aux oreilles !

Shag

L’acte d’amour ! Bon mais quand il est utilisé, c’est tout de suite vachement moins romantique.

Les huit gros mots les plus fréquemment utilisés par les américains (US)

Avec l’essor des jeux vidéos, les Américains ont également pu s’exprimer librement sur la place publique. C’est rafraichissant, regardez !

Fuck

L’origine du mot ? Pas mal d’hypothèses. Mais en tout état de cause, c’est sûrement le gros mot que vous connaissez le mieux !

Shit

« Merde ». On l’utilise dans les mêmes circonstances désagréables qu’en français. Facile jusque là…

Piss off

Avec cette jolie expression, vous invitez votre ou vos interlocuteur(s) à bien vouloir dégager de là.

Dick Head

Encore un brin de poésie avec ce « tête de bite » sorti du fond des âges. C’est une insulte relativement soft, à utiliser entre amis ou au volant de sa voiture. Au choix.

Asshole

Celui-ci est parmi les plus usuels de la langue de nos amis américains. Quelqu’un vous chatouille les narines ? Pas de problème, un « asshole » et la frustration disparaît.

Bitch

Quiconque a déjà écouté du R&B, du rap ou autre hip hop connaît ce mot. A l’origine, ce mot n’a rien de vulgaire, il veut dire chienne, la femelle du chien. Bien sûr, pour les besoins du lyrisme, sa signification s’est un peu radicalisée.

Damn

Quel blasphème d’utiliser ce mot ! Il y a fort longtemps, il était compris comme être condamné par Dieu à vivre éternellement en enfer. Bon aujourd’hui, il sert simplement à montrer un zeste de colère ou de frustration. Ouf.

Motherfucker

Allez, je vais quand même pas vous faire un dessin …

Les quatre gros mots les plus fréquemment utilisés par les australiens (AUS)

Ce n’est pas vraiment les mots les plus fréquents mais ceux que je préfère. A l’autre bout de la planète, les Australiens savent nous faire rêver.

Fuckin Oath !

Un super moyen de dire « j’ai trop hâte ». An oath, c’est un serment au fait. Oui, je sais, ça n’a aucun sens.

Bludger

Disons-le clairement, on parle ici d’un branleur. Un mec qu’en fout pas une.

I’m feeling crook

« Je me sens criminel » ou sinon ça veut dire que « je sens que je tombe malade ».

Fuck stick

Quand je suis tombé sur celui-là, je me suis payé une bonne poilade. En gros, ça veut dire que la personne que vous qualifiez de Fuck Stick est un enfoiré, un pauvre type, un naze.

Les bienfaits des jurons

Ce que disent les chercheurs

Nombreux parmi nous sont ceux qui ont reçu des punitions, des remontrances et autres sanctions pour avoir eu un langage vulgaire dans notre enfance. Pourtant, certaines études remettent en question la bonne éducation que nous avons reçue.

Est-il mauvais d’utiliser des mots qui sortent du cadre de la politesse ? Qui a décidé alors que « pipi » serait pour les enfants et que « pisse » serait grossier ? Y’a-t’il un début et une fin à la grossièreté ? Existe-t’il une liste des mots pas convenables ?

Deux livres étayent cette thèse selon laquelle, le fait de jurer serait à un exutoire très efficace. Mieux encore, les insultes sont un marquant social avec des implications immédiatement observables. Notons ici que le livre d’Emma Byrne « Swearing is good for you » montre que les humains ne sont pas les seuls à employer les mauvais mots. Les chimpanzés le font aussi. Surprenant ? Peut-être pas finalement. C’est en comparant des situations analogues que l’écrivaine a perçu des similitudes.

Dans un cadre amical fort, le recours aux insultes indique un degré de confiance. La gravité des mots s’estompe et leur sens s’efface jusqu’à être accepté comme une marque de proximité relationnelle. Chacun des amis connaît les limites d’acceptation de l’autre et l’ancrage émotionnel s’accroît en conséquence.

Le livre de Benjamin K. Bergen, « What the f*** », met en lumière toutes les implications cognitives, neurolinguistiques, et discursives mises en avant lorsqu’une personne jure. D’une part, cela peut avoir un côté amusant mais il reflète également la structuration de l’intellect. « Les gens intelligents ont plus tendance à être grossiers », voilà qui pose les jalons d’une réflexion bien mûrie.

Pour aller plus loin

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