Si vous êtes au lycée ou en pleine réflexion pour changer de voie à la fac, les études de langues ont peut-être déjà fait « tilt » dans votre tête. Cette voie a été empruntée par des milliers d’étudiants avant vous. Elle a également le mérite d’être très ouverte sur le monde du travail. Dans cet article, je vous livrerai mon expérience en tant qu’ancien étudiant de LEA. Mais puisque les choses sont bien faites, je vous donnerai également l’autre versant de cette affaire avec des témoignages de personnes ayant suivi le parcours LLCE. En somme, nous tenterons de voir quelles études de langues vous conviennent le mieux : LEA ou LLCE ?
LEA pour langues étrangères appliquées
En bref
Ce parcours présente plusieurs forces :
- Apprentissage de deux langues étrangères au minimum ;
- Pluralité de cours dans des thématiques variées ;
- Cursus largement connu par les employeurs.
Mais il présente aussi des faiblesses :
- Ne forme pas des spécialistes ;
- Ne forme pas des linguistes aguerris ;
- Pas le même nombre de cours entre langue A et langue B.
LEA présente des opportunités alléchantes :
- Une employabilité presque immédiate des étudiants diplômés ;
- Des compétences recherchées par les entreprises internationalisées ;
- Des spécialisations de plus en plus soignées pour divers secteurs d’activité.
Enfin, sachez qu’il existe aussi des menaces sur le parcours :
- Concurrence traditionnelle des étudiants d’école de commerce ;
- Des cursus autres que les langues qui proposent plusieurs langues en option ;
- L’opacité autour des connaissances théoriques acquises à l’université.
En détail
Revenons un instant sur les forces du parcours
- L’apprentissage de deux langues étrangères au minimum : un vrai avantage sur le marché de l’emploi. Si vous associez anglais + langues recherchée, vous augmentez vos chances d’employabilité de manière fulgurante. Autant dire les choses clairement, l’anglais est devenu un prérequis obligatoire. Vous ne pouvez donc pas faire l’impasse sur cette langue. En parler une deuxième est un avantage considérable sur vos concurrents.
- Pluralité des cours dans des thématiques variées : vous allez suivre un nombre de cours important dans de nombreuses disciplines. Alors soyons clairs : vous ne deviendrez pas des spécialistes avec ces cours vous disposerez de bagages de base dans beaucoup de notions. Là-aussi, c’est top.
- Les employeurs connaissent le parcours LEA parce qu’il forme de nombreux étudiants tous les ans. Les langues deviennent une compétence indispensable dans de nombreux milieux et les recruteurs savent trouver leur bonheur dans les étudiants diplômés de LEA.
Développons maintenant les faiblesses
- Vous ne deviendrez pas des spécialistes. Autrement dit, vous n’aurez pas suffisamment de temps, de cours et de productions à faire pour devenir des spécialistes de la « majeure » de votre master. Je prends un exemple au hasard. J’ai suivi les cours du Master LEA de Bordeaux 3 avec option « gestion de projet événementiel ». Pour parler franchement, je ne m’intéresse pas du tout à ce type de compétences. Je l’ai choisie parce qu’un cours m’intéressait au premier plan. Celui qui porte sur les relations interculturelles. Mais même si j’ai lu plus de livres que demandé et que j’ai creusé la question, je ne suis pas devenu un spécialiste de la matière. Il aurait fallu pour ça que je poursuive en doctorat, ou que je change de filière (socio-ethnologie, par exemple).
- Vous ne serez pas formés à être des linguistes aguerris. Ce que je veux dire par là, c’est que vos cours de phonologie, de syntaxe et de grammaire seront remplacés par des cours plus applicatifs. Ce que l’on vous demande, ce n’est pas de maîtriser sur le bout des doigts tous les concepts grammaticaux et discursifs de vos langues ! Non. On vous demande d’être capable de communiquer dans vos langues dans des situations très diverses.
- Pas le même nombre d’heures de cours entre langue A et langue B. C’était mon grand regret quand j’étais à la fac. Bien plus d’anglais que d’allemand. Les choses ont peut-être changé depuis ! Ajoutez vos commentaires pour me dire si vous partagez ce constat ou non.
Du côté des opportunités, frottez-vous les mains
- Une employabilité presque immédiate. A faire le tour de mes anciens camarades et en prenant en compte ceux qui ont bossé pour avoir des notes correctes, je dirais que la perspective d’être employé vite est l’une des promesses du cursus LEA. Les différents classements (plus bas) rendent bien compte du temps qu’il faut pour trouver un bon job.
- Par ailleurs, les enseignements étant assez diversifiés, les entreprises recherchent des candidats qui ont des connaissances de base dans plein de discipline. Pour compléter le tableau, si le postulant parle correctement deux langues étrangères, c’est tout bénef !
- On assiste à une multiplication des spécialités en licence et en master. C’est une excellente nouvelle parce que cela vous permet de vous engager dans un parcours qualifiant. Auparavant, le cursus LEA pouvait souffrir du syndrome « pot pourri ». Les enseignements se succédaient sans aucune cohérence.
Pour clore cette partie, voyons enfin de quoi vous devez avoir conscience
- Les écoles de commerce sont les principaux concurrents des universitaires. Les premiers disposent de sérieux avantages : professeurs renommés, réseau d’anciens étudiants, qualité des infrastructures, etc. Pour autant, le coût de telles formations est rédhibitoire pour une majorité d’étudiants. Il s’agit donc de choisir le cursus qui rassemble le maximum de cours qui vous intéressent.
- D’autres cursus proposent une ou deux langues étrangères. Imaginez que votre objectif est de travailler dans la finance internationale. Etes-vous mieux placé qu’un étudiant en économie qui aurait suivi des langues étrangères en option ? Pas sûr. Pareillement, vos cours de droit ne pourront pas égaler ceux d’un étudiant en droit. Veillez alors à vous engager dans le bon cursus dès le début pour ne pas vous fermer des portes tout seul.
- Enfin, il y a beaucoup de cours différents en LEA. C’est ce qui en fait sa force. Mais la conséquence directe à cela c’est que les employeurs peuvent vous demander d’expliciter certaines connaissances fondamentales dans telle ou telle matière que vous avez fièrement inscrites dans votre CV. Prenez bien soin d’avoir creusé la question au moment du recrutement. Ne vous contentez pas des cours. C’est la vie active : se démarquer.
LLCE pour Langues Littératures et Civilisations Etrangères
A y regarder de plus près, le parcours LLCE semble être le négatif de LEA. Voyons ensemble pourquoi ce n’est pas tout à fait vrai.
En bref
Des forces indéniables :
- Parcours de spécialistes ;
- Seule voie possible pour certains métiers ;
- Compétence reconnue par les employeurs : linguistes confirmés.
Des faiblesses substantielles :
- Peu de transversalité des cours pour le monde de l’entreprise ;
- Socle de connaissance réduit à quelques matières ;
- Spectre d’employabilité réduit
Les opportunités sont toutefois elles-aussi au rendez-vous :
- Demande croissante de linguistes dans la fonction publique, les entreprises et les ONG ;
- Perspectives d’ouverture sur un doctorat très favorables ;
- Salaires potentiellement plus élevés pour un spécialiste (LLCE) qu’un généraliste (LEA).
Les menaces sont elles davantage liées au contexte économique et technologique :
- Raréfaction des postes de la fonction publique ;
- Augmentation du nombre d’étrangers dans les entreprises nationales ;
- Automatisation technique et logicielle du métier de linguiste.
En détail
Vous êtes en situation de force
- Vous êtes spécialiste de votre langue. Nulle autre formation ne peut amener à un tel degré de connaissance. Pas de concurrence académique donc.
- Votre cursus peut déboucher sur les métiers de l’enseignement, de la recherche et des professions spécialisées telles que la traduction et l’interprétation. Avec le bagage universitaire que vous aurez, LEA ne présente pas de réelle concurrence.
- Les employeurs savent très clairement ce que vous avez étudié et le niveau que vous avez atteint. Votre diplôme est un gage de transparence totale à l’inverse de LEA qui peut être assez flou.
Vous n’êtes quand même pas tout puissant
- Même si cela tend à changer, vos études sont très concentrés sur la langue, la littérature et la culture. Votre employabilité trouve alors ses limites dans la compréhension que vous avez des institutions ou du monde de l’entreprise.
- Les matières fondamentales de l’étude linguistique n’auront plus de secret pour vous. Le plus dur restera à inscrire vos compétences dans un projet professionnel qui soit en adéquation. Attention ! Je ne suis pas en train de dire que vous ne pourrez pas vous vendre ! Bien au contraire. Je vous engage seulement à rendre votre cursus compréhensible pour des employeurs qui ne connaissent pas bien les langues.
- A la différence de LEA, vous ne pouvez pas réellement prétendre à être employé partout et par tout le monde. Certes, rien ne vous empêche de candidater pour le poste qui vous plaît mais gardez bien à l’esprit les conseils de prudence et de « self-promotion » de cet article.
Vous avez le monde devant vous
- Les entreprises, les organisations publiques et les ONG commencent à comprendre qu’ils ont besoin de linguistes et civilisationnistes qualifiés pour répondre à leurs besoins. Personne n’est mieux placé que vous pour déchiffrer les interlocuteurs étrangers. Et puisque tout ce petit monde a besoin de vous, il y a un besoin croissant de formations, et donc d’experts à tous les niveaux de l’enseignement.
- Si la recherche et l’enseignement supérieur est ce que vous recherchez, ne vous posez plus la question à savoir si vous devriez choisir LEA ou LLCE. Le deuxième est vraiment celui qui est légitime pour mener à bien des travaux de recherche, d’investiguer plus finement des thématiques et de soutenir des thèses devant un parterre de pros.
- Enfin, si nous devions comparer les salaires entre anciens de LEA et anciens de LLCE, je dirais qu’il serait en faveur des gars de LLCE en première partie de carrière. Pourquoi ? Parce que le cursus forme des spécialistes. Qui dit spécialiste, dit rareté de la main d’oeuvre, dit salaires plus élevés pour appâter le gibier.
Ayez en tête ce qui se trame autour de vous
- Les débouchés traditionnels des étudiants de LLCE se trouvent dans la fonction publique. Qu’elle soit territoriale, nationale, européenne ou internationale, il y en a pour tout le monde. Pourtant, certaines voies se bouchent progressivement. Il faut donc être bien droit dans ses bottes : si vous voulez vous engager dans cette direction, il y a de la place mais il y a aussi pas mal de concurrence. Soyez bon et mieux même … soyez le meilleur.
- La mondialisation et la mobilité internationale vous réserve de beaux débouchés. Mais ils vous réservent aussi la mauvaise surprise de voir des étrangers occuper des postes qui auraient pu vous revenir dans le passé. Cette nouvelle concurrence est donc le fruit de l’évolution de notre société, mais elle n’est pas irrémédiable. Si le cœur vous en dit, l’expatriation a de beaux jours devant elle !
- Enfin, les technologies avancent à une vitesse incroyable. Je pense que l’humain ne sera pas remplacé par le robot dans la décennie qui arrive mais nous n’en sommes pas très loin. Si les coûts liés à l’exploitation linguistique pouvaient être divisés drastiquement, votre job pourrait être sacrément remis en question. Mais alors que faire ? Une idée peut être de se doter d’une compétence en programmation linguistique. Là pour le coup … c’est sacrément porteur !
LEA ou LLCE : pas les mêmes philosophies
Arrêtons les clichés
Ne croyez pas que ceux qui font LEA ne pourront faire que de l’export et ceux qui font LLCE feront prof. Même si ces débouchés sont traditionnels dans ces deux cursus, il n’y a pas de carrière prédéfinie à l’avance. On pourra voir des anciens de LEA faire des ressources humaines à Londres et des anciens de LLCE obtenir des fonctions supérieures au sein d’un grand groupe français.
Pourtant, quand vous choisirez entre ces deux cursus, il faudra que vous ayez à l’esprit qu’ils n’ont pas la même philosophie. L’un tend à former des spécialistes de la langue là où l’autre forme des généralistes avec les langues comme avantage.
Pour être clair, il faut bien distinguer deux catégories de personnes :
- ceux qui ont une passion pour une langue en particulier (ou plusieurs) et qui veulent parler, communiquer, étudier cette langue ;
- ceux qui s’intéressent à plein de choses et qui aiment aussi beaucoup les langues.
Dans le premier cas, on conseillera alors de faire LLCE. Pourquoi ? Parce que la langue reste au centre de la compétence. Le but recherché est donc de travailler exclusivement avec sa (ou ses) langue(s). Les autres connaissances apprises sur les bancs de la fac, ou dans le milieu professionnel sont donc accessoires (ou complémentaires, annexes, comme vous voulez).
Dans le second cas, il faudra davantage se tourner vers LEA. Le cursus permet de mettre des matières au premier plan (comme le droit, l’éco, le commerce, la gestion de projets). Les langues sont complémentaires et arrivent en deuxième rideau comme une compétence venant appuyer les premières que je viens de citer.
Comment se décider entre LEA et LLCE ?
Pour faire votre choix, il faut donc vous demander ce qui vous anime. Vous intéressez-vous aux langues parce qu’elles vous passionnent ? Ou parce qu’elles vous intéressent ? La différence est grande entre la passion et l’intérêt ! La première peut tenir une vie, pas le deuxième. La première est exclusive, pas le deuxième.
Ensuite, vous pouvez vous demander si vous souhaitez vous focaliser sur la langue elle-même ou si vous voulez que la langue vous fasse accéder à d’autres connaissances. Si les autres connaissances en question sont exclusivement culturelles – à savoir qui parle cette langue et comment ils vivent – alors optez pour la LLCE. Si vous voulez apprendre les langues la moitié du temps et l’autre moitié du temps la gestion, la comptabilité, le vin, les sciences politiques, choisissez le parcours LEA.
Enfin, si vous ne savez juste pas ce que vous pouvez faire de votre vie, je vous conseille d’en apprendre le plus possible pour vous adapter au mieux à toutes les situations de la vie par la suite. Comprenez LEA.
LEA ou LLCE : pas (exactement) les mêmes débouchés
Quels jobs pouvez-vous espérer décrocher avec ces parcours ?
Ce que je retiens de mes anciens camarades de LEA, c’est que le domaine de l’export reste au cœur des débouchés. Du moins dans un premier temps ! Parce que nombreux sont ceux qui ont évolué dans le monde de l’entreprise :
- soit pour aller vers les activités de gestion de personnel ou les processus décisionnels ;
- soit vers des fonctions sans aucun lien avec leur formation (reconversion et réussite aux concours administratifs).
Pour ceux qui avaient opté pour LLCE, les débouchés principaux résident dans :
- l’enseignement (tous niveaux confondus) ;
- concours de la fonction publique et européenne ;
- les métiers de la traduction et l’interprétation.
Meilleures formations de langues en France
Les critères retenus
Chaque année, quelques classements émergent ici et là pour présenter les meilleures formations de langues de l’hexagone. Trois critères reviennent continuellement pour établir ce classement :
- Les diplômés ont-ils trouvé un job stable ?
- Combien de temps leur a-t-il fallu avant d’être recrutés ?
- Quelle est le statut du diplômé dans l’établissement ? (cadre ou subalterne)
Cas 1 : Statista
- Saint Etienne
- Lyon 3
- Paris 4
- Paris 3
- Bordeaux 3
Cas 2 : Capital
- Saint Etienne
- Cergy-Pontoise
- Rouen
- Dijon
- Paris 3
Cas 3 : L’étudiant
- Paris 7
- Grenoble 3
- Nantes
- Littoral (Calais, Dunkerque, Boulogne-sur-mer)
- Lille 3
Que faut-il y comprendre ?
Eh bien, rien. Strictement rien. Il n’existe pas de bon classement pour les facs de langues en France. C’est tout. En revanche, si vous vous interrogez à savoir quelle fac choisir, vous devez absolument garder en tête ce qui suit :
- Choisissez une fac parce qu’elle est située dans une ville qui est adaptée à vos besoins (disponibilité et état des chambres du CROUS, prix des loyers, accessibilité pour les retours en famille le week-end, etc) ;
- Gardez en tête que ce qui joue le plus pour votre carrière c’est la spécialisation du master proposée. Certains proposent des parcours extrêmement spécialisés (métiers du vin, négociation internationale, interprétation de conférence, métiers de la diplomatie, etc).
3 réponses
Je veux être traducteur quelle formation me proposez vous entre LEA et LLCER ?
Petit ajout, il y a toujours une LV3 (débutant ou non) en LEA 😉
Je voulais faire LEA parce que j’aime les langues mais je ne voulais pas faire anglais (je voulais continuer l’italien et le russe commencé au lycée). Il n’y avait que deux universités hors Paris qui le proposait. J’ai choisi la LEA de Lille 3 car elle proposait un module « techniques journalistiques », comme je voulais être journaliste, c’était parfait. Seulement, au moment d’aller porter mon dossier (pas de Parcoursup ou APB à l’époque), je suis allée voir où se situait l’UFR de LEA… C’était à Roubaix, mais je pensais que qu’elle était dans un « bon quartier »… Et bien, pas du tout. L’UFR était perdu au milieu de poubelles, de HLM, de trucs qui sentaient le brûlé, du grillage du parking défoncé, bref, courage, fuyons (alors que la LLCE était vraiment dans l’Université et le coin est vraiment sympa). Je suis donc rentrée chez moi avec une formation LEA qui ne me plaisait pas du tout Droit et éco et ensuite langues. Go en LLCE Russe avec des enseignements complètement obsolètes (rien de contemporain, tout jusqu’à l’ère soviétique). Et j’ai galéré pour avoir ma licence, une licence qui ne sert à rien car j’y ai perdu le niveau que j’avais en sortie de lycée. Donc, pas de boulot fixe depuis. Le seul point positif, c’est que j’ai commencé l’Allemand et depuis, j’en apprends plein (j’ai fait deux années de Langues Nordiques), mais les langues seules ne servent à rien sur le marché du travail, surtout quand on est bilingue dans aucune.
Moi j’ai fait LEA parce que j’aimais les langues et je voulais continuer à étudier l’anglais et l’allemand. LLCE était trop littéraire pour moi (je n’aime pas la littérature) et focalisé sur une seule langue (je voulais continuer à en étudier plusieurs en même temps).
L’avantage de LEA c’est qu’il y a plus de débouchés, mais souvent c’est dans des boulots chiants, des trucs en import-export par exemple, c’est-à-dire dans un bureau à remplir des tableurs Excel. Peut-être que je caricature trop, mais LEA forme à des métiers moins passionnants que LLCE. LLCE c’est pour les passionnés de langue qui étudient d’abord ce qui leur plaît et qui verront ensuite quel job ils feront. J’ai suivi cette logique avec ELA et je me suis retrouvé sans savoir quoi faire de ma vie à la fin du Master.
Je n’ai pas de réponse absolue. Si vous avez un tant soit peu la fibre commerciale, LEA est une bonne solution. Vous pouvez aussi faire 2 ans de LEA puis bouger sur un autre cursus (par exemple continuer sur BTS tourisme).
Autre idée : faire LLCE et prendre des cours supplémentaires sur d’autres langues en même temps. La fac est un endroit idéal pour ça. Les cours de langue du soir (type CLES) sont pas chers et faciles. Une fois qu’on a quitté la fac, on n’a plus d’occasion d’avoir des cours de langue aussi facilement et aussi bon marché qu’à la fac, alors autant en profiter.